LA SORCELLERIE AU XXIème SIECLE

 

behere.gif (31169 octets)

Magie - Paganisme - Sorcellerie - XXème siécle - XXIème siècle

 

 

Magie

Historiquement, le mot vient de la science des anciens mages de l'empire perse, en particulier des mazdéens et remonte au moins à 3000 ans avant J.C. C'est un ensemble de pratiques reposant sur l'idée qu'il existe dans la nature et dans l'être humain, des puissances cachées sur lesquelles on peut agir pour provoquer le malheur ou s'attirer le bonheur. Il existe des croyances et pratiques magiques dans la plupart des civilisations, quel que soit leur degré d'évolution. Ainsi, la divination, la communication avec les morts, l'astrologie, les envoûtements, l'hypnose ou l'utilisation des pentacles et pratiques rituels ont survécu jusqu'à présent. Selon la théorie de l'évolution, leurs survivances sont la preuve de la validité et de l'utilité de ces croyances.

On peut distinguer quatre types de magie. La magie sympathique, qui repose sur le symbolisme ou l'analogie et cherche à obtenir la réalisation de souhaits. Les effets recherchés sont obtenus par imitation du réel ou en utilisant des objets associés à une réalité particulière. On projette par exemple le désir de blesser des ennemis en plantant des épingles dans leur effigie, en prononçant leur nom dans une formule magique ou en brûlant des cheveux ou rognures d'ongles leur appartenant. Dans une certaine mesure, l'énergie d'un animal ou d'une plante peut être acquise en la mangeant et aussi en pratiquant un rituel d'identification. On sait aujourd'hui que l'on est ce que l'on mange, d'où le souci d'une meilleure qualité de nourriture. Le Sorcier croit également que l'on devient ce que l'on pense fortement. La seconde pratique magique est la divination, acquisition de connaissances secrètes par l'interprétation de présages naturels (augures) ou artificiels (objets disposés aléatoirement ou tirés au sort) par l'astrologie (interprétation des positions et des conjonctions d'étoiles et de planètes) et par les révélations (paroles inspirées prononcées par des personnes en état de transe, par des prêtres ou par des médiums). La troisième forme de magie est la thaumaturgie (art de faire des miracles) qui inclut l'alchimie notamment. Enfin, la quatrième forme de magie est l'incantation ou récitation de formules magiques stances, priéres, successions de noms, etc. La plupart des différents rites magiques associent plusieurs techniques pour combiner leurs effets afin d'obtenir de meilleurs résultats.

 

bar1.gif (6894 octets)

 

Paganisme

Le terme latin paganus, qui signifie "païen" ou "paysan" était le nom péjoratif donné par les chrétiens de la fin de l'Empire romain aux anciennes croyances magiques et pratiques religieuses polythéistes. Pourtant depuis toujours, les hommes ont ressenti le pouvoir de la nature et des différentes forces de l'univers sur leur manière de vivre. Les êtres humains qui se disent païens, sont des hommes et des femmes qui considérent le respect de la nature et de toutes les formes de vie comme étant la base de l'épanouissement personnel. Ils ne rejettent pas en bloc les religions établies par d'autres, car chacune porte en elle des germes positifs mais aucune acceptation totale et aveugle de leurs dogmes n'est possible pour eux.

De tout temps également, certains hommes parmi les élites dirigeantes, ont craint que la liberté d'accès aux forces naturelles généreusement offertes, ne devienne un danger pouvant saper leur autorité sur les autres hommes. Ceux-ci ont établi des règles partiales, souvent constituées de tabous et d'interdits permettant de limiter aux communs leur contrôle dans leurs rapports avec leur propre conscience et le "Tout" que représente l'Univers. Ces règles, édictées pour faciliter "l'harmonisation sociale" des êtres humains favorisent plutôt la domination des esprits et le contrôle des richesses par une minorité.

Pour les Païens, chacun peut tisser sa propre expérience spirituelle en se mettant à l'unisson avec la nature, ce qui lui ouvre les voies de son moi profond. Les croyances et les pratiques païennes exaltent l'épanouissement de l'homme au sein d'une nature sanctifiée dans son infinie variété, tout en vénérant les principes sacrés du féminin et du masculin sous toutes leurs formes.

Un cérémonial spécifique n'est pas indispensable pour ce faire, chacun est libre d'adopter ses propres techniques de développement, et les rites qui accompagnent chaque événement de la vie païenne ne sont que les cadres d'expression d'une communion universelle.

 

bar1.gif (6894 octets)

 

Sorcellerie

Les religions et les pouvoirs établis ont cherché pendant des siècles, à diaboliser la Sorcellerie Occidentale sous différents prétextes souvent bien peu durables. L'histoire est pleine de persécutions, de tortures et de souffrances. Beaucoup trop de bûchers furent allumés pour purifier des âmes dont le véritable crime était de mettre en danger le contrôle de l'église sur les corps et les biens. Le tort de tous ces libres penseurs fut de croire en la valeur et la richesse d'une vie terrestre plutôt qu'à des tabous moraux et des promesses incertaines de paradis futur. L'inconnu a toujours effrayé l'homme, et qui ose braver les dogmes établis, s'expose aux foudres de ses contemporains.

Au fil des siècles, l'hypocrisie morale s'est imposée en principe de pensé et sortir des sentiers battus du "moralement correct" conduit au rejet social et à l'isolement. Du simple paysan qui soignait par les d'herbes, en passant par Cagliostro ou Galilée, le grand tort des Sorciers ou prétendus tels fut de chercher à comprendre les mécanismes de la vie et à utiliser leurs connaissances pour améliorer la qualité de vie. Celle ou celui qui ose diriger librement sa vie selon les préceptes sorciers de la pensé magique, risque d'être taxé de folie ou d'immoralité par les bien-pensants car de tous temps, un point commun, la peur de l'inconnu.

 

bar1.gif (6894 octets)

 

XXème siécle

L'homme avait oublié les multiples possibilités qui lui sont offertes par les voies naturelle, il avait préféré s'enfermer dans l'illusion d'un monde cartésien où tout est rationnel, tout s'explique et se met en équation sauf bien sure, l'être lui-même. C'est à croire que son propre reflet lui faisait peur. Il semblait tellement plus simple d'asservir la nature que de chercher à la comprendre. La nature fait bien les choses et heureusement, à travers le monde, des initiés ont continué à pratiquer la Sorcellerie et perpétuent la tradition de transmission du savoir magique, épurée des multiples dérives apportées par des siècles d'obscurantisme. La Sorcellerie ne doit plus être considérée comme un don quelconque transmit par l'hérédité des génes, mais comme une connaissance que tout être humain qui accepte d'ouvrir les yeux sur son moi profond est capable d'acquérir et de développer.

Depuis la nuit des temps l'humanité a évolué par cycles, connus d'abord sous forme d'âges de pierre, de fer, de bronze, etc.. Avec la découverte des premières traces de l'écriture sumérienne en Mésopotamie 3000 avant J.C, nous sommes passés à l'âge des civilisations. Toutes ces sociétés se sont succédé avec relativement peu de différences dans leurs concepts unificateurs politiques et spirituels. Ces grands mouvements religieux et sociaux ont tous fini après leurs apogées par dégénérer puis disparaître ou muter. Seuls les concepts purs de liberté et d'épanouissement subsistent et sont réactivés pour la création de nouveaux cycles. Le XXème siècle est terminé, un nouveau cycle commence.

 

bar1.gif (6894 octets)

 

XXIème siècle

Nous sommes en ce début du XXIéme siècle à l'aube d'une ère nouvelle prenant pour base le concept millénaire de la libre pensée magique. Alors que les scientifiques mettent la vie en équation, les politiques mondialisent la planète et les grands blocs religieux se divisent, paradoxalement, la quête spirituelle occupe de plus en plus intensément l'individu qui prend conscience que ses pensés conditionnent sa vie bien plus que la politique ou la science. C'est cette conception de l'univers à l'échelle de l'individualité qui est réellement magique.

La magie est restée jusqu'à présent hermétique à cause du despotisme et de la pensé moralisatrice des brahmanes en Indes, des imams et rabbins en Orient, de certains lamas en Asie et surtout de la pensé judéo-chrétienne en Occident. Ces castes religieuses ont cherché à obscurcir par le chantage morale ou la persécution, les pratiques magiques qui mettaient leurs pouvoirs en danger. L'émancipation spirituelle, sociale et sexuelle est quand même de retour depuis le fond des âges avec ce renouveau des pratiques magiques de la sorcellerie. C'est un chemin ardu, parfois long et difficile, souvent peuplé d'embûches pour le néophyte car il doit être capable de discerner l'illusion du pouvoir de la vérité du savoir. Mais, c'est aussi le chemin de la connaissance de soi, qui mène au bonheur terrestre, ici et maintenant.

 

 

 

      Retour                                                    Sorcellerie.org                      wiccae@europe.com